A propos de l'oeuvre
La Joconde de Léonard de Vinci – Quand Françoise Leblond réinvente le mystère
Qui n’a jamais été hypnotisé par ce regard insaisissable, ce sourire suspendu entre deux mondes ? Mais sous le pinceau audacieux de Françoise Leblond, La Joconde abandonne son humanité pour revêtir une élégance toute féline. Son regard, mi-espiègle, mi-mélancolique, semble défier le spectateur : connaît-il vraiment ce chef-d’œuvre qu’il pensait si familier ?
En remplaçant la figure mythique de Léonard de Vinci par un chat, Françoise Leblond ne se contente pas d’un jeu formel. Elle injecte dans l’œuvre une touche d’humour subtil, une légèreté qui contraste avec l’aura de mystère du tableau original. Mais le charme opère toujours : le sourire reste, indéchiffrable, et l’atmosphère conserve son intemporalité.
La palette douce et veloutée de l’artiste, fidèle à la profondeur chromatique de la Renaissance, enveloppe ce félin énigmatique dans une lumière feutrée. Son regard semble traverser les âges, questionnant le spectateur sur la nature même de l’icône : qu’est-ce qui fait d’une œuvre un chef-d’œuvre ? Est-ce son intemporalité, son sujet ou bien ce qu’elle nous fait ressentir ?
Dans cette réinterprétation à la fois poétique et malicieuse, Françoise Leblond tisse un dialogue entre l’art d’hier et celui d’aujourd’hui, rappelant que la Joconde, qu’elle soit femme ou féline, n’a pas fini de faire parler d’elle.