Les coqueluches

Les Coqueluches – Un Ballet Coloré sous le Soleil d’Insolence par Françoise Leblond

Sous un ciel de feu, baigné d’orange et d’éclats chatoyants, s’anime une scène aussi fantasque qu’exaltante. « Les Coqueluches » de Françoise Leblond est une valse chromatique, une invitation à célébrer la vie dans tout ce qu’elle a de plus espiègle et poétique.

Au centre du tableau, un coq impérial, paré de plumes flamboyantes, se dresse sur son promontoire violine. Dans son bec, une fleur offerte avec panache à une poule coquette, perchée sur un rocher rose. Entre eux, un échange, un clin d’œil complice, une parade amoureuse aux accents burlesques.

Derrière ce duo, un soleil rouge aux rayons aiguisés inonde la scène de son aura vibrante, insufflant une énergie presque palpable. Dans un nuage bleu turquoise, une volée d’oiseaux multicolores surgit comme un chœur exubérant, tandis qu’un oiseau voyageur, escorté d’un personnage au chapeau noir, fend l’espace. Et, en un dernier trait d’audace, un serpent volant ondule à travers ce songe éveillé, ajoutant une touche de mystère et d’inattendu.

Tout ici est mouvement, exubérance et liberté. La palette explosive de Françoise Leblond, sa touche faussement naïve, confèrent à « Les Coqueluches » une allure de conte visuel, où l’abstraction poétique danse avec l’imaginaire. C’est une ode à la couleur, à l’humour et à l’instant présent, une fête picturale qui invite le spectateur à se laisser porter par la magie de l’inattendu.