Comme une page échappée d’un conte oublié, ce tableau nous invite à accoster sur une île où la logique s’efface au profit du merveilleux. L’architecture onirique évoque un rêve d’enfant façonné par un maître du surréalisme, tandis que les figures hybrides, mi-humaines, mi-célestes, dansent au gré d’une harmonie mystérieuse.
Les couleurs éclatantes rappellent la lumière des enluminures médiévales, transposées dans un univers d’une modernité espiègle. Ici, les astres prennent vie, les nuages sourient et les ponts enjambent des eaux imaginaires, reliant passé et futur dans un éclat de fantaisie.
Dans cette composition où chaque détail raconte une histoire, Françoise Leblond orchestre une féerie visuelle où l’on devine des influences de Brueghel, de Chagall et des miniatures persanes, le tout sublimé par sa signature singulière.
Une invitation à l’évasion, où la poésie de l’image se déploie avec la douceur d’un songe éveillé.
Une île hors du temps, peuplée de créatures oniriques et de palais imaginaires. Le rêve devient tableau, la poésie prend forme.