Dans une nature métamorphosée, où les racines s’élèvent en visages et les vents murmurent des songes, Le Chant des Sylphes nous entraîne dans une odyssée onirique où la terre et le ciel se confondent. Ici, tout est langage : les arbres se font mémoire, les fleurs chuchotent des secrets anciens, et des figures éthérées dansent au gré d’une mélodie invisible.
Le regard du spectateur se perd dans cette symphonie chromatique où les formes s’entrelacent et s’hybrident. Françoise Leblond convoque un bestiaire fantastique et une humanité fusionnelle, où chaque élément semble dialoguer avec l’autre. Les visages-arbres, totems de sagesse, échangent en silence tandis que de graciles créatures ailées orchestrent un ballet aérien.
Dans cette fresque où la poésie se fait couleur, la nature n’est plus seulement un décor mais une entité vivante, vibrante, animée d’une douce exubérance. C’est un monde où le merveilleux surgit de l’ordinaire, un écho au Réalisme Imaginaire cher à l’artiste. Le Chant des Sylphes est une invitation à écouter l’invisible et à plonger dans un univers où l’onirisme tutoie la réalité.

Des arbres aux visages, des sylphes ailés… Dans ce monde onirique, la nature parle, danse et rêve en couleurs.
