Sous un ciel violet traversé d’ombres ailées, où le soleil d’or et la lune orangée s’observent en silence, L’Idole se dresse, majestueuse, au seuil d’un monde où le mystère épouse la lumière.
Sur un rocher fleuri, cette figure énigmatique règne en souveraine d’un royaume suspendu entre réalité et songe. Son corps, offert à la brise, semble sculpté par la nature elle-même, tandis qu’un palmier, telle une couronne vivante, s’élève au sommet de son être. Un masque grave et impénétrable voile son visage, écho d’une sagesse ancestrale, d’un secret que nul ne saurait percer.
Autour d’elle, des créatures chimériques, mi-femmes mi-oiseaux, veillent dans une solennité teintée de fantaisie. Leurs crêtes roses vibrent sous le vent, messagères d’un ailleurs insaisissable. À l’horizon, une muraille s’étire, enserrant des tours aux toits pointus, vestiges d’un passé incertain ou d’un avenir encore à imaginer. L’eau serpente en contrebas, peuplée de poissons rêveurs, reliant la terre au ciel dans une danse infinie.
Tout, ici, semble en équilibre parfait. Les rochers qui bordent la scène, surmontés de tours jumelles, forment un passage invisible, une invitation à s’abandonner au voyage.
Avec L’Idole, Françoise Leblond nous convie à une exploration intime et onirique. Son réalisme imaginaire tisse un dialogue entre l’inconscient et le visible, le mythe et le tangible. Loin d’être une simple image figée, cette œuvre est un seuil à franchir, une porte ouverte sur l’infini du possible.

Figure majestueuse entre rêve et mystère, L’Idole veille sur un monde suspendu, peuplé de créatures chimériques et de secrets oubliés.
